Un brevet couvrant largement les technologies d’édition du génome, dont Cellectis a une licence exclusive, a été maintenu par l’USPTO au terme d’un réexamen

Publié le 10 mai 2017 à New-York, New-York (USA)

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Le brevet US 8,921,332 concerne l'utilisation d'endonucléases chimériques, telles que les  nucléases à doigts de zinc, les nucléases effectrices TAL, les Mega-TALE et CRISPR/Cas9 pour l’insertion de gènes dans le génome de tous types de cellules

 

New York, le 10 mai 2017 Cellectis (Alternext : ALCLS ; Nasdaq : CLLS), société biopharmaceutique spécialisée dans le développement d'immunothérapies fondées sur des cellules CAR-T ingénierées (UCART), annonce que le brevet US 8,921,332, qui couvre l'utilisation d'endonucléases chimériques de restriction pour induire une recombinaison homologue par l'édition de gènes chromosomiques dans des cellules, initialement délivré le 30 décembre 2014, a été confirmé par l'Office Américain des brevets et des marques (USPTO) au terme d’un réexamen initié en octobre 2015.

Le brevet US 8,921,332 couvre un procédé général de modification d’une séquence d’ADN d’un chromosome visant un site génomique d'intérêt dans une cellule par utilisation d’une endonucléase chimérique de restriction, telle que les nucléases à doigts de zinc, les nucléases effectrices TAL, les Mega-TALE et CRISPR/Cas9. Ce procédé, appelé communément ciblage de gène ou insertion ciblée, est couramment utilisé pour modifier le génome des plantes, des animaux et des lignées cellulaires transgéniques.

Les inventeurs de ce brevet sont André Choulika, Président-directeur général de Cellectis, et Richard C. Mulligan, Professeur à la faculté de médecine d’Harvard. L'Institut Pasteur et le Boston Children’s Hospital sont les propriétaires de ce brevet, dont Cellectis bénéficie des droits exclusifs. Ce brevet appartient à une famille de brevets couvrant l’utilisation des nucléases chimériques de restriction pour l'édition des génomes.

Au terme du réexamen du brevet, l'USPTO a publié un certificat de réexamen dans lequel il est indiqué que les 55 revendications du brevet sont maintenues, affirmant que : "The '632 patent, Smith et al., the '150 patent, Kim et al. and the '261 patent individually or in combination neither teach or suggest the method of modifying a specific sequence in a chromosomal DNA of a cell in vitro by contacting the cell with a chimeric restriction endonuclease and a targeted DNA as recited in the present claims."

« Le brevet '632 de Smith et al., le brevet '150 de Kim et al. et le brevet '261, individuellement ou en combinaison, n'indiquent, ni ne suggèrent une méthode de modification d'une séquence spécifique dans un ADN chromosomique d'une cellule in vitro par la mise en contact de la cellule avec une endonucléase chimérique de restriction et un ADN ciblé tel qu'indiqué dans les présentes revendications. »

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